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Leïla
Pour les amateurs de textes poétiques qui improsture avec moi sur les mots suivants ?
Brouillard -pluie- colline -feuilles- terre- hameau- matin
4 vers minimum
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Pervenche
Tôt ce matin la pluie s'est accaparée
Les lieux et la terre engourdie.
J'ai chaussé mes bottes caoutchoutées
Et marché au delà des collines argentées
Couleur brouillard et feuilles reverdies
Ce jour d'automne, le hameau était endormi...
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Lucarne
C'était un matin de brouillard
La pluie tombait sur le hameau
Les feuilles s'envolaient au hasard
Sur la colline du château
Le soleil se levait à peine
Sa robe rose pourprée
Reflets de tain sur la plaine
Descendait dans la vallée
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Leïla
Sur la colline endormie
Résonnent dans le silence
Doux matin, je frémis
Les souvenirs de l'absence
La terre fume, léger brouillard
Rai de soleil, dorment les sens
Sous les feuilles qui s'égarent
Par le vent portées,volent et dansent
Amour, sur tes traces effacées.
Elles tapissent la lande qui frissonne
La pluie arrose les toits abaissés
Du vieux hameau que j'affectionne
Au dessus duquel des nuages moutonnent.
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Shakespeare
Tiens la même chose avec de nouveaux mots : mignonne, rose, robe, soleil, pourprée, tain.
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cegwen (Cécile Marpeau)
'tain, c'que t'es mignonne
Dans ta robe rose
T'es vachement bonne
Mais ce soleil à grande dose
Te rend pourprée
Fais attention
Tu vas peler
....
Jusqu'à l'oignon
Hé faut qu'tu crèmes
Ma p'tite coquette
Même si t'es blême
Sous tes soquettes
La peau brûlée
Ride plus vite
Le caillou est
Dans la pépite!
(Ode à l'écran total)
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Leïla
Ouiais, ouais
T'es pas si mignonne que ça
Avec ta voix de ouf
Ta joue rose de jambon
Que le soleil brunit
Ta robe de chelou
Pourprée à donf!!
J'ai pas loupé des mots?
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Leïla
Comptine dominicale
Un coeur gravé au burin
Deux pour être amoureux
Trois colombes dans les cieux
Quatre baisers dans la ouate
Cinq notes pour une complainte
Cacheter six mots dans la cire
Pieds en secousse!!
Quand trompette glousse
Savattes enfourchent
Shake qui trémousse
Ses braies retrousse
Impro concours
Qui se parcoure
En se marrant
Tant son élan
Et son humour
Secoure
ça se savoure!
Bravo mister Shake ou alors CheiKh Oualiiiii??!!
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Castorbunch
Leila> tu fais des vers sans en avoir l'air
Je vais moi aussi sortir mon vers solitaire.
1 fois par terre et 2 fois en l'air,
C'est ce que me dit toujours ma femme, j'suis vert!
Sans réfléchir, sans l'aide d'un verre
Putain...ni même d'un dictionnaire
Pour ma nouvelle famille c'est le moins que je puisse faire
Bon je le reconnais qui veut n'est pas Beaudelaire
Mais avec ou sans la grippe aviare (fallait bien que je la place celle là, c'est la faute à ma bouchère)
Quoi que l'on fasse chez les improsteurs (sauf Shake : hors concours)
On sera toujours accueilli à bras ouverts, tous
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Leïla
Au clair de la lune
Mon ami Pierrot
j'ai pas assez d'tune
Pour ach'ter une moto
Je rame donc en barque
Ou roule à vélo
Ouvre-moi ta porte
Ton placard à gâteaux
Au clair du jour
Musique et humour
Djembé et tambour!!
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Castorbunch
Luc> littlefunky thing
Come on, come on,
Yes it is
Come on, come on,
This is a funky thing
Come on, come on
Yes it is
Come on
Everybody says :
Good vibes on the improstures
Good vibes for the improsters
Come on, come on,
This is a little funky thing
When Luc make a beat
Everybody shake
Their booty on it
Cec, cec, cec..sexy...
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Leïla
Shake, Shake, Shake
Shake à blanc
Pour les petits troublions
Qui composent gratuitement!!
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Leïla
Bonjour
Tout court
Aux alentours
Plein les carrefours
Et des détours
Pour éviter
L'embouteillage
Pouvoir pointer
Sans qu'on envisage
Pour toi
Le chômage
"CPE" quand tu nous tiens
C'est l'avenir
Incertain
Qu'on craint
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Leïla
Mon beau Synthé
Roi des triolets
Que j'aime tes improstures!
Bon ok..;c'est pas encore Noël mais les vers c'est une maladie!
Les vers???
Ah! les verres verts,
J'avale de travers.
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Jeux
J'ai perdu les clefs / Du bureau
J'ai perdu les clefs / Dans le métro
Et j'ai cherché / De bas en haut
J'ai rien trouvé / Comme c'est balo !
Vai m'faire lincher / Boss n'est pas rigolo
Ca va gueuler / Comme un crapeau
Il va noter / Avec son gros stylo
Sur le chéquier / En moins quelques zéros
J'ai perdu les clefs / Du bureau
J'ai perdu les clefs /DAns le métro
C'est l'heure des congés / Parce que je le vaux
Vacances forcées / Retour au métro
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Jeangusyoung
Vive le ven, vive le ven, vive le vendredi,
Aujourd'hui grasse matinée
Pardon pour ceux qui au boulot
Sont partis....
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Leïla
Shake, Shake your djembé
Le dos évite de courber
Ton torse fier, pas trop bombé
Qu' t'ai pas bu trop de gorgées
Deux tites bières t'es arrangé
Commence à te déhancher
Quand la foule s'est mélangée
Vois quelques fous voltiger
Shake, Shake t'es arrangé!
Les mains d'un jeune initié
Au djembé hurlent PITIE!!!!
On veut please dégonfler
Vraiment tu veux nous mutiler?
Plutôt que d'nous marteler
Sur la peau d'un agnelet
Ton talent va révéler
Au clavier, à la guitare
On s'est bien qu'tu l'as pas volé
Et pour être modéro
T'es pas fait pour ce boulot!
Trop gentil!
Pas d'fusil!
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Leïla
"Humour vache"
Free four one
Alité
Sa musique se fane
Quand lui,s'est arrêté
Pour prendre sa tisane
Elle se croirait en captivité
Chez un vieux mélomane
Recherchant la santé
Loin de la tramontane
Et sa virtuosité
Pour que Wiy arrête ses vannes
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free4one
Une sous license des premiers bras
Un sous silence des creux mielats
Un sôt lit sans ses premiers draps
Un soucis sans ses preux émois
Une souris dans ses pieux ébats
Une saucisse etc...
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Jeux
Une petite tranche
Du beau minois
De la sexy boulangère
Je suis en transe
Devant ses bas
Et de son fameux derrière
Près de ses atouts mammaires
Il fait si chaud..nos parties de jambes en l'air
Une petite tranche
Au bar tabac
A l'angle de la rue Voltaire
La décadence
A la vodka
Et les copains qui se désaltèrent
Voilà que tout tourne à nouveau...
Et je vomis mon ciboulot assis contre un réverbère.
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Cecgwen
Une petite danse :
Une petite danse
Entre tes bras
C’est ce que je voulais faire
Insouciance
Des premiers pas
Je m’envolais sur cet air
Et je tournais
Tournais si haut
Que je ne touchais plus terre
Je te suivais
Comme un oiseau
Léger dans un courant d’air
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Leïla
Bienvenu chez les filous,
Certains s'dévouent,
D'autres jouent,
Shake se secoue
Beaucoup...
Un peu fou-fou,
V'là d'autres casse-cous
Rendez-vous
Où?où?où?
Au Pérou?
A Moscou?
ATombouctou?
Non! Non!
A Corfou!
Même mieux...
Chez les Indous
Vais à Cordoue
Je préfère
Je l'avoue!!
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Leïla
"L'ïle aux coraux"
Il est une île où le silence d'abord
Accueille par son mystère le marin en voyage
A peine accosté, quête un quelconque trésor
Son navire est ancré et tangue à l'amarrage.
Rive aux obscures vallées
Le murmure de tes eaux
Attire vers l'océan
Les chasseurs de coraux.
Sous les surfaces salées
Les profondeurs marines
Semblent suspendre le temps
Que seules dérangent les palmes
Ondulant en cadence.
La mer est un berceau
A la transparence fragile
Nul homme, nul bateau
Ne séduit sans frémir
Abysses, surface de l'eau
Immenses, foisonnant de vie.
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Leïla.
La ronde des grands enfants
Dansons la capucine
Y'a du plaisir chez nous
On pleure dans les usines
On rit toujours chez nous
Youuuuuuuuuuuuuuuuuu!
Dansons sur l'improsture
Que Cécile susurre
Clair et tendre murmure
Meilleur qu'une confiture
Youuuuuuuuuuuuuuuuu!
La farine, la levure
un soupçon de verdure
V'la une bonne nourriture
Pour les boss au coeur dur
Youuuuuuuuuuuuuuuuuuh
Des sous y'en a tout plein
Qu'on jette par les fenêtres
Dans les poches il n'y a rien
Pour qui rament et protestent
Youuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!
Eh bien qu'ils manifestent
Les syndicats, les prolo
On leur donn'ra pas gratos
Leur part du grand gâteau
Youuuuuuuuuuuuuuuuuuu!
Mais des chefs et des bien
Y'en a mais pas partout
Souvent de bons Chrétiens
De fervents citoyens
Youuuuuuuuuuuuuuu!
Une pensée à cette date
Pour tous ceux qui combattent
De méprisables vulgates
Manifestez sans tomates
Youuuuuuuuuuuuuuuuu!
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Leïla.
"Fais dodo Magoo mon p'tit frère"
Fais dodo, Magoo mon ptit frère
Fais dodo et tu perds ton boulot
Tu dois t'lever tôt
Et c'est pas d'la tarte
Dans ton agenda
Note bien cette remarque
Fais dodo Magoo mon ptit frère
Le vingt mai c'est Cocoricooo!!
Tu t'maries! Qu'est-ce que je t'offre??
Frigo, lavabo?Nooooooooooooooo!
je sais, je sais, un pianoooooooooo!
Bravo, frérooooooooooooooooooo!
Je peux t'lenvoyer en Kit?
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Magoo
Les pavés, la plage (piqué à Monsieur Arnold Rapido ...bah, il m'a inspiré. )
Pour ces enfants si sages
Sous les bombes je suis né
En un si beau jour d'été
Leïla, ma grande soeur
Donne-nous ton grand coeur
Pour nos âmes fragiles
Perdues et fébriles
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Leïla.
"Mélancolie d'un moine"
Le moine recueilli
Sous l'aulne pleure et prie
Sur les souffrances du Monde
Les guerres nauséabondes,
L'humanité furibonde.
Son aube enveloppe de bonté
Les enfants sans destin.
Kaleïdoscope de l'amour
Son coeur offre chaque matin
L'aube d'un nouveau jour
Qui rayonne dans les cours
Des villes et leurs faubourgs.
De si jeunes orphelins
Pieds nus dans les labours
Le visage buriné
Par l'effort, le chagrin
Le corps tel un pantin
Laminé par la faim,
Les voici qui entourent
Leur bon Samaritain.
Riche pour eux de tendresse
Chacune de ses prières
A chacune de ses messes
Efface la misère
Des enfants du Tonkin.
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Leïla.
J'imagine...
Bruno 7 en pleine sieste
Biboulon qui s'teint en blond
Farchi? ché pas qui ché
Lgg sur un baudet
The stratguy à la guitare
Colombo sans son cabot
Et Magoo saoûl comme un trou
Shakespeare veille sur l'avenir
Du thread des improstures
Wiy..ben elle fait des conneries!!
Lucarne s'acharne sur la zic et marne
Roo improvise aux appeaux
Guitarman treize convoite des fraises
Eléonore brode un décor
De princesse pour sa mère à la voix d'or
Cécile au château de Chambord
Free four one un tour chez les moines (hi! hi!)
Shirihule en funambule
Moonclover avale de travers
D20 est mis au coin
Jeux vous ai compris!!!
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Jeux
Non je ne serai jamais votre idem
Je ne saurai dire "je t'aime"
Non je ne saurai me rendre là-bas
Là-bas je ne serai pas :
Crème, mes reines, dans le creux de vos bras
Comme le règne d'un nouveau roi
Car le temps nous emmène ailleurs
Non je ne serai jamais éternel
Je ne saurai être fidèle
Non je ne saurai vous dire pourquoi
Pourquoi je ne serai pas :
Blême, mes reines, et en peine loin de vos bras
Comme le règne d'un ancien roi
Car le temps nous emmène ailleurs
Dans ma chair...Je ne suis bien qu'avec elle
Ma si belle solitude
Ma sirène qui daigne vous voir
Qui se baigne à l'écart, loin de vous je suis
Non je ne serai jamais votre idem
Et je ne saurai vous dire des "je t'aime"
Amant je ne serai pas
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Leïla.
Nouvelles du front
Je t'écris tendre mère des nouvelles rassurantes
Ici il fait très doux, c'est calme dans les tranchées
Dans la plaine dépouillée ne passent que des corbeaux
Que le soleil d'hiver rend encore plus luisants
Des soldats jouent aux cartes, assis courbant le dos
Quelques sourires même de leur bouche naissant
Je n'ai ni froid ni faim, vivre sous les drapeaux
S'éveiller chaque matin sans aucun incident.
Pourquoi donc ce garçon épargne-t-il tant
Celle qui à peine croit, à ses mots tant il ment?
Mais il écrit l'amour qui l'aide à supporter
Les rafales de balles et le champ de bataille
Les corps ensanglantés des frères, de l'ennemi
Le ciel sombre et griseâtre et la glaciale pluie.
Chère mère je reviendrai, les dormeurs du val
Je ne les rejoindrai que pour fermer leurs yeux
Quand par malheur leur vie est tombée sous les balles
Et que leur âme fuit vers de meilleurs cieux.
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Leïla.
Leïla au pays des oreilles
Elle arriva un jour au seuil d'une masure
Flanquée d'une p'tite oreille en guise de serrure
De la mousse brunie dressée sur sa toiture.
Derrière elle la princesse referma la clôture
Et pas à pas poussa cette porte sans allure
Mystérieuse aventure, là un pot de peinture
Du bleu du jaune de la marque "Improsture".
Elle y trempa le doigt comme dans d'la confiture
Et traça sur le mur des arceaux sans coulures
Shake! Shake Shake on you! (mince! suis sortie d'lhistoire! J'y reviens!)
Le modérateur gronda:"qui trouble mes tessitures?"
La chanteuse rouspéta "qui dérange mon murmure?
Hurlèrent les guitaristes" Mince! voilà que ça sature!"
Les pianistes en solo pianotaient des sons purs
Mais le lieu n'étant point de si bonne facture
Ces musiciens peinaient déchiffrant l'écriture
Des partitions écrites dans l'espoir d'un futur
Ah! musiciens ratés -selon l'Castor de l'aventure-
Tout le plaisir que procure
Votre musique à nos blessures
Vaut plus que l'architecture
Du lieu où j'expose ma chevelure?
Non!
Ma denture?
Non!
Mes factures?
Oh non!
Ma figure?
Bein-voir sur mon profil-
Mais non!Mon armure!
De la Littérature!!
Ps: La masure c'est une image pour décrire le thread le plus sympa de France. Bein oui j'allais pas
vous installer à l'Elysée quand même!!
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Leïla.
Lettre à un ami
Retrouver la musique comme un lien invisible
Effacer les errances d'un coeur doux qui palpite
Y a- t-il sous le froid d'un silence insensible
Naissance d'un élan d'affection qui hésite
Au temps qui tourmente, au temps qui enchante
Laissons le souvenir de moments d'amitié
Danse la vie,cours et vole, efface le noir qui te tourmente.
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Leïla.
Joke, joke, Guitarman
Mon pardon prie et invoque
Avant que je n'te révoque
Du forum qui t'adopte.
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Leïla.
Premier avril
En blagues fossiles
Sera fertile!
Poisson dans l'dos
C'est l'ex-voto
De la marmaille
Qui nous prend pour
Des épouvantails
Une pensée pour nos volailles
En ces jours de pieuses Pâques
Car les oeufs en chocolat
Qui n'sont pas fait pour nous déplaire
Auront un goût de grippe aviaire!
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Leïla.
Le paradis blanc
Je rentre dans ta vie
Aux volets restés clos
A la fraîcheur de pluie.
Douceur de tes mots
Je rêve de paradis,
Blanc assis au piano.
Toutes mes mélodies
Résonnent tel un écho.
Entends ma douce folie
Réponds y aujourd'hui,
Tendre amie.
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Leïla.
Le dernier voyage
Pas un oiseau en vol
Nulle gouttelette de pluie
L'âme vogue dessus les flots
Vers le ciel infini.
Voyage vers l'horizon
Voyage vers l'inconnu
Elle atteint doucement
L'infini firmament
D'où nul n'est revenu.
Des peines et des joies
Après l'enfantement
Inscrites sur les pages
jusqu'à l'enterrement.
Amen!
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Leïla.
Sur l'air d' "Au clair de la Lune"
Au coeur de Vérone
Vivait Roméo
C'est pour sa madone
Qu'il s'est fait tout beau
Elle se nomme Juliette
Grosse comme un tonneau
Quand elle fait courbette
Elle se coince du dos.
Et des révérences
Il faut en montrer
Car pour faire alliance
Avec son banquier
Payer ses créances
Sans trouer l'budget
Réduire ses dépenses
Ses retraits au guichet!!
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Leïla.
Quand Jarine(le chat) dort
Les souris s'enfarinent
Remuent leurs narines
Se lèchent les babines
Et dans la cuisine
Font de la rapine
Goûtent mes tartines
Mon poisson qui marine
Croquent quelques pralines
glougloutent l'eau cristalline
Ah! Les vermines!
les voilà dans les latrines
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Leïla.
Tronche de Lyonnais
Mainnan on t'connait
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eFday
"Tronche de Lyonnais
Mainnan on t'connait
Surveille bien où te mènent tes pieds
Remets jamais les pieds dans not ' quartier"
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Leïla.
Tronche de Lyonnais
Mainnan, on t'connais
Surveille bien où t'mènent tes pieds
Les r'mets jamais dans notre quartier.
Bébère le gros te f'ra la peau
Avec un pistolet à eau
GG le maigre pas trop intègre
Te f'ra boire deux verres de vinaigre
Histoire de tester sa picquette
Un truc bizarre sans étiquette.
Arrive alors une gonzesse
Avec le visage tartiné
T'attends pas à de douces caresses
Pour elle t'es pas assez fortuné.
Un Lyonnais c'est trop bien né
pour atterrir chez les loubards
Evite alors de trop traîner
Près d'eux ils t'piqu'raient ta guitare.
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Leïla.
Les improsturastamen de la page 483
Huit rastamen de Shakespeare
A nous de les applaudir
Castorbush en balance deux
Qui sourient les bienheureux
Derrière son clavier Lucarne
Suit le thread et son vacarme
Lgg râle qu'on lui pique
L'émoticon de Jamaïque
Kjoline persiste et signe
V'là onze bonhommes qu'il aligne
Rouge,jaune,vert
Une bière pour calmer les nerfs!!
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Leïla.
"Trois heures du mat
J'ai des frissons
Je claque des dents
Et je monte le son.."
Oulaaaaaa! c'est pas de moi ça,
Alors je recommence;
"Trois heures du mat
Moi j'improvise
Quand pour le bac
Certains révisent
L'heure où la télé s'autorise
A cultiver et civilise
Qui n'a nul besoin qu'elle le courtise
A coup de jeux qui débilisent
De fric qui apprend la fénéantise
C'est bien de gagner de l'argent
Surtout quand on l'a gagné
A la sueur de son front.
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Leïla.
Lgg module sa voix
J'ai pensé à un p'tit pois
Pris dans sa gorge, de guingois
Un p'tit verre de Badois?!
De l'eau plate? On a le choix!
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Lgg
La seule boisson qui me va
Pour faire descendre le petit pois
Est encore un bol de cervoise
Bien que ça me rende tout naze
Mais j'espere bien qu'il remontera
Et que du fond de mon gosier me dira
Petit
Petit
Pouah
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Leïla.
Treize avril
L'âge d'être encore plus débile!
Mes quarante ans se défilent
D'autres jours qui s'empilent
Pour beaucoup c'est pas facile
Mais moi j'me sens pas fossile
Musicale dans mon style
J'ai vu la vidéo de Cécile
Quel charme doux et tranquille!
C'est chaque jour l'anniversaire
De la clownette quadragénaire
On dit les clowns joyeux mais tristes
Derrière leur nez rouge d'artiste
L'humour se passe de discours
C'est avec la musique mélodique
Le remède des troubadours.
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Leïla.
Nuage (Kashkun) LEÏLA
Kashkun du Saint-Laurent sur tes moutonnements
Porte sans t'égarer jusqu'aux confins du Nord
Quelques notes de musique sur des portées magiques.
Blues, Jazz et poésie, un chant en préambule
Doigts frêles et frénétiques, sur un piano ondulent
Kashkun du Saint-Laurent où mène ma rêverie?
Une course vers l'euphorie qui captive le regard,
Kashkun du Saint Laurent doré au crépuscule,
Soleil couchant à l'horizon dont le ciel bleu se pare.
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Jeux
Une petite impro textuelle sur "180406" de Bernyck et le super gratteux (Free4one je crois ) :
Start sur les starting bloques
Largues tes bombes en stock
Tu frappes mais jamais ne tocques
Lève ton drapeau
Lève-le bien haut
Sur le toit de ta maison
A la télévision....FOX
Au milieu de l'intox
Peuple de ouf et sans limites....Texas Hold'em
Qu'elle est loin l'Amérique que j'aime.
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l'oli pop
Shakespeare, dans un moment d'inspiration, a écrit :
"Ce thread est magique, pédagogique et plein d'autres trucs positifs en ique."
J'ajouterais même :
Initiée au départ d'une idée utopique :
Rassembler d'improbables impros en un topic,
Où ça s'arrêtera-t-il? ça dépasse la physique
Toutes les lois de Newton et les cubes de Rubik!
Passe-moi tes soli, j'y colle ma rythmique,
En quelques coups de zip, de patches et de click
Arme-toi bien de riffs, ou de rimes et d'un mic
Que tu manques de pratique ou tu sois guitar-freak
Il n'y a pas de niveau, il n'y a plus de tactique,
Les règles sont transgressées, les stratégies : Obliques!
Seul compte ici-bas l'instant d'émoi sonique,
Des moissons d'harmonies et des moments magiques
Technique, celtique, traditionnel d'Afrique,
Peu importe le son pourvu qu'y'ait d'la musique,
Rejoins le mouvement, c'est ce qu'on revendique :
Deviens l'ixième atome d'une musique organique..
Qui distribue les claques, ici? c'est la grande clique
Qui grandit tous les jours, c'est la loi entropique
On n'sait pas où on va, mais toujours authentiques
Nos impros font la nique aux stars académiques !
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Shakespeare!!
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! tralala ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla
! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla
! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla
! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla
! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! tralalilala ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Be
Bop a Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla ! Leïla !
Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a
Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be
Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla !
Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a
Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be
Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla !
Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a
Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be
Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla !
Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a
Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be
Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla !
Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a
Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla ! Be Bop a Leïla !
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Magoo
Dans mes vignes
Je me sens bien
Je suis digne
Et ça c'est bien
Ma guitare
Me fait du bien
Quel pannard
D'être un afien
Et pourquoi Colombo
J'suis peut-être colombien
En tout cas, ça fait beau
Et puis j'trouve ça bien
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Leïla.
Free4 one, ton p'tit chaton tout mignon
A fait pipi en chansons
Du coup ta guitare se marre
et ta carte-son bein...se barre
ça rime hein!!antirimes du matin
Oulà mon comprimé du matin!!
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Leïla.
Automne
Le temps dans sa grande bonté
Offrit à l'enfance la nature
La joie de vivre des âmes pures
Le voilà moins charitable
Avec les adolescents vulnérables
Aux boutons d'acnée, les accable
Avant la mue de leur corps.
Ah! les vingts ans!
On se croirait bien puissants
Amoureux ou pieux garçons
Tant l'esprit, d'idées, bouture
Vl'à le temps qui distribue
Sur nos trente ans l'amnésie
Des jours qui amèrement convient
A l'automne de nos vies
Le froid n'a pas engourdi nos membres
Il nous laisse quelques décennies
Musicales, très sombres ou bénies
Lorsque l'hiver fera fuir la vie
Ce sera ta dernière saison (attention là! c'est moins poétique!)
Tu auras tant improsturé
Que tu n'pourras pas te faire virer
T'iras direct au paradis
Là, point d'improstures
Pas de Wiy, pas de Shakespeare
De la bière si tu a été pur
Autrement tu s'ras puni au mur!
Ben quoi?! chui sage là
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Leïla.
Castorbush!!Leïla laide? hum
Non c'est juste un remède
Contre la haine qui cède
Le pas au doux velours
de l'amour.
Le clown triste existe
Il soutient le guitariste
Bourré qui insiste
A gratter ha! je me marre
Le dos de sa guitare
c'est pas encore l'heure de mon comprimé anti-rime
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Castorbunch
Lol oui je suis marié depuis un gros bail
Oui depuis je suis lol, un gros bail marié
Je suis gros depuis un bail, marié? lol!!!
Je suis oui, gros, marié depuis un lol...Bye
Baille, gros lol, deux puits mariés oui suis-je?
Je baille, suis marié depuis un gros oui...lol
Lol marié, suis-je gros depuis un oui bail.
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Jeux
Juste un mot de passage
Pour dire que l'âge
N'est qu'une imposture
Même si quelques rayures
Se creusent au visage
L'innocence perdure
Jusqu'à la dernière page.
Je n'ai pas d'improsture
A mettre dans la marge
Pas même de ratures
Ma guitare est trop sage
Ne reste que la lecture
Des lignes de vos alliages
Mélodies et poèmes : vos signatures. ( et quel plaisir!)
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Fred B
Leïla
C'est une fille sympa
Un talent comme on n'en trouve pas
Avec son coeur au bout des bras
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Jeangusyoung
>Wiy
Un bon rebède gondre la grève : 5 mm de jus de zidron, 4 guillerées à zoube de rhub (blanc ou
brun... beu imborde), ude guillère à gavé de biel, de l'eau bien jaude et au lit vide vait.
D'as bêbe bas bu regarder don gadeau... z'est bêde alors.
Bodde duitWiy
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Leïla.
Repas des improsteurs
Free4one n'a rien mangé quel repas! C'est négligé!
PeperNoël avale sa quiche et sa salade
La tarte aux fraises en dessert!! Une régalade!!
Jangusyoung , moules entre-côte
Et du kiwi!! une diarrhée l'asticote.....(à suivre)
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Shakespeare
Pepernoel > je vais continuer ta lettre :
Monsieur le Président, je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps
Je viens de recevoir un mail du Canada
Et maintenant voilà, je me sens un peu con
Monsieur le Président, je me suis bien planté
Et j'ai jugé trop vite la petite Marie
Je lui ai fait du mal et j'en suis bien meurtri
J'espère que malgré tout, elle me pardonnera
Monsieur le Président , que revienne la joie
Des impros talentueuses, venues du Canada
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Peperenoel
j'adore,
j'adhère
j'endure pas
Jus d'or ange
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Guitarman13
Shake, tu devrais édicter une charte pour le thread dont le premier article serait :
Tous les jours les messages je lirai
Sous peine de mettre 3 heures
Pour mon retard rattrapper
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Magoo
Atchoum, Atchoum
Je fais boum-boum
Dans ma p'tite tête
J'suis à la fête
Dans mon placard
J'ai un sonar
Pour mieux te voir
Pour mieux y croire
Petite Leïla
Si tu as froid
Fais donc comme moi
Pense qu'il fait chaud
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Leïla.
Enfants d'amour, entre insolence et vérité
Vousentoure ma bienveillance et ma maternité (paternité)
Vosplus beaux jours c'est à l'enfance de les apporter
Respirez ce doux bonheur de ne point être grand
Quand de votre candeur seul votre coeur se répand
On vous interdit les gros mots mais on en dit de bien plus gros
Mais faites c'que j'dis c'est là l'exemple
De l'humanité présente.
La vie et ses malheurs, qui le mieux s'en défend
Celui qui sans sourire se sent bien démuni
Ou celui dont le rire fleure bon le vert semis
De la vie?
Enfants d'amour...quand passent les années
De vous restent les joies, anecdotes de l'enfance
Et même quand vos bras accueillent prince et fée
Nous vous verrons enfants, malgré vos réticences!
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Leïla.
Dans mon burou j'ai pas le droit
A la musique que je reçois
Droite comme un clou, la patronne voit
Tout c'que je fais, elle fait la loi
De Spire à Shake il n'y a qu'un pas
de Shake à Spire, il faut attendre
L'heure du repas!
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Leïla.
39-45
Zone libre, zone occupée, la France a froid et faim
La Résistance diffuse des tracts clandestins
Rationnés en tickets, pâtes, sucre ,beurre et pain
Dans les caves échapper aux raids aériens
Ni charbon ni essence, la pénurie bat son plein
Au marché noir, silence! on veille sur le butin
Du plus petit besoin au luxe d'avoir du vin.
En signe de mésalliance se soulèvent les maquis.
Sur les plages de Provence ou celles de Normandie
On bâtit à outrance de vilains boomkers gris
Les Alliés en puissance hostiles à Vichy
Débarquent, et là! violence, été de barbarie
25 août 44, libération de Paris
Le territoire français, peu à peu reconquis
Liberté chérie
Mon pays.
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Leïla.
T'es aigri?
Tu dépéris?
Endolori?
Un peu flétri?
Tout amaigri?
On t'a meurtri?
Êcoute Marie!
Une rêverie!
Quelques notes
Qui se chuchotent
Aux bouts des doigts.
Une féerie.
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Leïla.
14-18
Français ou Allemands, entre la terre et la mer
Se contournent, les stratèges envisagent leur guerre
Epuisées, à l'abri, les deux armées s'enterrent
Se font face, immobiles, dans des tranchées austères
Offensives, contre-attaques très souvent meurtrières.
Passent les jours, noirs de haine
Et les batailles animent le front
En aval et en amont.
Verdun, la mort de milliers de jeunes
Hante tes vallons et tes plaines.
La guerre gangrène d'autres pays
Alliés ou alors ennemis
Elle devient première guerre mondiale
Et on l'espère "la der des der" (la dernière guerre)
En 18 l'Armistice est une joie triomphale
Mais la mort a ses âmes au cimetière.
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Leïla.
Viêtnam, 1954-1975
Elle trempe ses mains calleuses dans l'eau de la rizière
Là où de verts épis étalent leurs feuilles légères
La terre qu'elle touche boueuse a connu des malheurs
Nourrit des combattants et ensevelli des corps
Les maisons, de bambou tressé pendant des heures
Ont accueilli la guerre qui par le feu détruit.
Terre d'Asie, bout du monde, le vieil homme, la grand-mère
Regardent la fille semer, son front perle la sueur
On peut dans leur sourire imaginer leur peur
Quand des années plutôt , ils connurent la laideur
A travers champs, les cris, des tourments, des horreurs
Que causèrent ça et là les pires bombardements.
Quand la rizière flambe
Dans le delta du Mékong
Ou dans la baie d'Along
Se fait rare le riz
Et le frais poisson fuit
Le thé ne se sert plus
Que chez de riches familles.
Cités lacustres, villes flottantes
Les rires d'enfants sont devenus cris
Le silence de la nature, du bruit.
Indochine française, Amérique ou Russie
Le Vietnam cultive de son passé colonial
Dans l'ombre et la lumière du café et du riz
L'espoir sous ses grands et beaux chapeaux pointus.
Ma terre natale a combattu
Quand des milliers d'enfants conçus
Orphelins avant d'avoir vécu
Sont aujourd'hui de paix, vêtus
Vietnam du Sud, Vietnam du Nord,
Ce conflit est bel et bien fini
Oh! Viêtnam.
Texte dédié à mon p'tit frère asiatique Magoo!
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Autour du temps
Un texte que j'avais écrit (et mis en musique) pour mon oncle, dont je porte le nom et le prénom,
qui fut tué le 24 mai 40 dans la Marne d'une balle dans la poitrine. Il servait dans les spahis. Il avait
dans sa poche une permission pour se marier le lendemain (sa fiancée était enceinte). Une histoire
vraie (sauf que je ne suis pas sûr qu'il pleuvait ce jour là...).
24 mai 1940
Je ne suis de nulle terre
Sinon de cette zone détrempée par la pluie
Où des hommes en habits militaires
avancent en silence, entourés par la nuit
Ils sont tristes au visage et ont peur
Ils ont laissé une femme, un enfant, une mère
En Afrique, en Corse, ailleurs…
Une autre vie, une autre terre
L’un d’eux s’approche
Il me dit « mon amoureuse m’attend,
J’ai ma permission dans ma poche
Nous allons nous marier, avoir un enfant »
Il est pâle comme un matin d’hiver
Mais le sourire illumine son regard
Je lui dis « T’es un veinard, mon frère »
Sans trop y croire
C’est l’aube déjà, et la pluie redouble
Soudain des tirs comme des éclairs, en rafale
Des hommes touchés s’écroulent
Dans l’air on entend siffler les balles
L’une d’elles atteint le fiancé
Il porte par réflexe les mains au coeur
Une nappe de sang sourd de sa poitrine enfoncée
Il va mourir, il le sait, il pleure
« Putain de guerre, j’allais me marier demain…
Que vont devenir mon amoureuse
Et mon enfant et tous les miens ?
Putain de faucheuse »
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Free4one
Mon premier poème (pas taper siouplait, c'est mon preum's)...
Dame Leïla est une virtuose
Quand elle joue de son Yamahachin chose
Non jamais mes oreilles ne s'enkilosent
Et je réclame de suite une autre dose.
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Bernyck
Je vous livre mon premier poème bernyckien, désolé s'il est plein de vague à l'âme (sortez vos
mouchoirs), mais pas du tout autobiographique, je vous rassure!
J'ai suivi du regard,
depuis les lueurs de l'aube,
le chemin sinueux
où tes pas se dérobent.
Mon mouchoir à la main,
les yeux rouges de peine,
Qu'est il donc advenu,
pour que depuis ce matin blème,
tu n'aies pas reparu?
T'ai-je donc tant blessée,
ma tendre fiancée,
par cet amour exclusif
de désir obssédé,
d'emportement trop hatif?
Ou bien quelqu'un d'autre
serait il parvenu,
à troubler tes esprits
pour sortir de ma vie?
Rongé par le remors,
et pétri par le doute,
je maudirai longtemps le sort
qui t'a éloigné de ma route.
Je suivrai du regard
jusqu'aux dernières lueurs du jour,
les implacables brouillards
qui m'ont pris mon amour!
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Leïla.
Bosna i Hercegovina
En plein coeur des Balkans, Mostar, Sarajevo
Srebrenica comment, meurtrie par des assauts
Tu panses tout ce sang qui coule dans tes ruisseaux?
Chaque camp sème la mort
Les mères voient leurs fils
Fantassins, elles implorent
Un ciel qui ne bleuit
Qu'au profond de leur coeur.
Soldats en vert treillis
Frères ou durs ennemis
Nané , mère d'espérance
Bosniaque, Serbe ou Croate,
Tes larmes ont la souffrance
Du chagrin qui éclate.
Mère, chaque sirène d' ambulance
Dans tes voeux porte assistance
A un fils, une existence.
Des heures incandescentes
Quand brûle des villages
C'est ton âme qu'on meurtrit
Volant tes soupçons de vie.
Tu caresses ta terre, accroupie
Par endroits, elle est creusée d'obus
Ta douleur et ton espérance
Aux armes répond par avance
Avec de l'amour dans les bras
Aux victimes de tout combat.
Porter sa Croix, son Croissant
Nané pour toi chaque enfant
De ta terre hérite et partage
Les fruits que la guerre endommage.
Cessez le feu crie Nané
Cessez la haine qui rugit,
Vos armes fument, par elles périt
L'enfant que chaque mère chérit.
Texte dédié à Lucarne.
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Guitarman13
Et quand revient l'été
Et que s'allongent les journées
Que le temps gris s'en est allé
Et avec lui mes tristes pensées!
Je sais, je ne suis pas Baudelaire, mais je débute
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Leïla.
Le sentiment d'un homme qui arrive à la fin d'une vie "facile" et qui sait qu'il n'a pas été bon envers
les autres...
Mea Culpa
Après maints soubresauts
D'une trépidente vie
Voilà tel un agneau
L'homme fort dans son lit.
De l'enfant au berceau
Le séparent de lui
Outre son impuissance,
Des minutes qui s'enfuient.
Sentant sa mort prochaine
Il regrette et repense
que parfois il a nuit
Par sa fière arrogance
A ses proches, à celui
Qui derrière son silence
L'a sûrement maudit.
Des vanités humaines
Qu'il a bien poursuivies
Ont ruiné des familles
Miné beaucoup d'esprits.
L'homme puissant et austère
Arrive démuni à l'orée de sa vie.
Les regrets qu'il exprime
Seul à son esprit
C'est des années plutôt
Qu'il aurait dû s'en inquiéter
Quand lisse était sa peau
Et le radeau de ses jours
Encore à flot.
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Leïla.
Provence, ma provence
Tes cigales parties
Se chauffer sur les branches
Tes villes s'endimanchent
Quand la femme séduit
Couleurs et élégance...(à suivre.. c'est plus gai comme thème.
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Shake
j'suis au burou... peux pas écouter !!!!
Mais... vive le ven, vive le ven,
vive le vendredi...
et ça m'dit d'improsturai (pour la rime)
jusqu'au premier mai !
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Leïla.
J'en vois de toutes les couleurs
Pour vous lire il n'y a pas d'heure
Vosmusiques j'en suis amateur
Gardez-moi au soir le meilleur!
ça te va Shake, comme lot de consolation?
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Jeangusyoung
Viv' le ven, viv' le ven
viv' le vendredi
viv' le ven, viv' le ven
vive le vendredi
mais... ça rime !
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J-Luc
Un peu de prose qui rime!!
C'est le moment de faire le ménage de printemps :
- On note les branchements du PC (surtout USB, car changer de port change aussi les paramètres
des périphériques), genre on fait une photo numérique de l'arrière du PC.
- On débranche tout
- On amène le PC dans la cuisine :
* dépoussièrage externe (éponge humide, éviter le Karcher)
* ouverture de la bête
* passage de l'aspirateur dedans (si si !)
* soufflage, plumeau, chiffon dedans
* démontage du (des) ventilos, nettoyage des pales (enlever le boudin de poussière grasse sur le
bord d'attaque, le bruit vient de là)
* remontage
- ramenage au home-studio
- nettoyage des 2 cm de poussière de l'étagère où vit le PC (Mac)
- nettoyage et attachage des fils par paquets (avec des petits colliers qui servent à fermer les poches
congélo)
- rebranchage
- tiens ! il fait moins de bruit et il a moins chaud ! Ah ben ça alors !
Je vous dis ça parce que le mien vient d'y passer. 15 minutes à tout casser.
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Leïla.
La bretonne
La bonne traînait son misérable balluchon
Quelques habits modestes presque de tristes haillons
-Beau quartier de Paris, ma Bretagne m'offre à toi
M'attend quelque part dans cette rue, une mansarde sous les toits.
Madame, Monsieur devrais-je dorénavant servir
Un blanc tablier aux franges brodées de jolis monogrammes
Porté chaque fois comme l'unique et précieux emblème
Cachant ma vie , mon île, son vent et ses navires.
Des Fatma, des Maria s'occupaient des demeures
De grands aristocrates et riches propriétaires
j'en connus quelques-unes partageant leur galère
Parfois même devenions-nous des soeurs.
Des mots de tous les jours en breton fallait taire
Et comprendre un peu mieux un autre vocabulaire.
Marmite, repassage et balai
Quotidien dur et mêlé
De peine et d'idées de retour
Vers la Bretagne et ses labours
Ses côtes d'écume et ses brisants.
Servantes, cuisinières ou nourrices
Des femmes très pauvres, parfois naïves
De la ville elles gardent en mémoire
L'étroitesse d' une petite masure
Des dames élégantes en fourrure
Des enfants déjà souverains
Dont la mère donne peu de câlins.
Il y a un documentaire qui vient de passer sur la trois et qui m'a inspirée.
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Frère Magoo
Lorsque le soleil se lève
Je me fends d'une larme
De bonheur et d'espoir
Comme si tout recommençait...
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Leïla.
Lettre à ma fille
Si tu pars mon enfant
C'est que le temps amèrement
Me dis voilààà, on l'attend
Sur le chemin des amants.
Si tu pars mon enfant
Quel père me dira comment
Te mener vers l'autre rive
Quand mon coeur de peine se brise.
Ma fille qui petite se déguise
Soudain ses yeux se féminisent
Se soulignent de bleu ou de vert
Rappelant ma saison d'hiver
Tu ne pars que pour revenir
Plus belle qu'une aube qui s'éveille
Un bel homme dans ton avenir
Et tes parents en souvenir.
Ma fille tes cheveux sont d'ébène
Et la peau blanche comme ta mère
Tu rends visite le dimanche
A tes vieux , avec ton amoureux
Artiste, quelques notes de sanza
Jouées encore avec moi
Sont autant de perles précieuses
Que tu déposes comme une semeuse
Déposerait ses graines
Pour que la vie
Avec ou sans soleil
Reprenne.
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Leïla.
Premier mai, temps du muguet
Du travail qui s'endimanche
Prolos, cadres et délégués
Le lundi ont carte blanche.
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